Publié dans Sport

Judo - Laura livre les secrets de son mental d’acier

Publié le vendredi, 21 avril 2023

Le coup de pouce du Président de la République pour Laura Rasoanaivo. La judokate malagasy vient de gagner la coupe d’Afrique juniors et l’Open d’Afrique seniors à Luanda. Une belle performance qui la propulse à la tête du classement Ranking Junior mondial. C’est la première fois dans les annales du sport malagasy, et de surcroit en judo, qu’une Malagasy figure numéro un mondial de sa catégorie. En guise de reconnaissance à ce qu’elle a fait pour son pays, Laura Rasoanaivo a été reçue pour la énième fois  par le Chef d’Etat en son bureau au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, jeudi dernier. L’occasion pour lui d’offrir un cadeau à la jeune judokate. Une réponse en fait de sa requête au Président de la République, lors de leur dernière rencontre. En effet, le Président a demandé au numéro « une » mondial ce que l’Etat peut faire pour qu’elle puisse aller plus loin dans l’atteinte de ses objectifs.

Et La judokate de 19 ans de répondre étant donné qu’elle s’entraîne trois fois par jour (ndlr : au Dojo de l’As Saint-Michel Judo

Amparibe), elle priorise -parmi ses  besoins- la moto comme moyen pour se déplacer. Par ailleurs, le Chef d’Etat, un grand passionné de sport de combat, lui a offert la moto de son choix, une Kymco Agility 16+ E5, déjà pleine de carburant avec tous les accessoires de protection dont un casque et un blouson qui vont avec.

Hormis sa force physique, Laura Rasoanaivo vient aussi de dévoiler les secrets de sa performance en un seul mot, « le Mental ».  Le secret n'est pas dans les biceps, mais dans la tête. Elle doit tout à son mental d'acier… et à des séances régulières de psychologie lesquelles seules lui permettent de déminer des blocages. « Souvent les athlètes malagasy se mettent dans la tête une complexe d’infériorité une fois sur la scène mondiale.  Moi, je peux dire que malgré nos petites tailles, nous pouvons faire ce que les autres peuvent dans une compétition internationale. La première chose à faire est d’enlever de sa tête ce complexe et affronter n’importe quel adversaire comme il se doit pour le vaincre », tonne la championne.

Le numéro « une » mondial vise son ticket Olympique 2024. Pour ce faire, elle travaille d’arrache-pied  en vue des prochaines échéances continentales et notamment le championnat du monde de Doha, au Qatar au mois de mai prochain. Laura compte aussi des stages internationaux dans son agenda afin de se préparer pour les Jeux des Iles de l’océan Indien qui auront lieu dans le pays en août prochain.

Sur l’occasion, elle n’a pas manqué de remercier vivement l’Etat à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération, les techniciens et tous ceux qui la soutiennent de près ou de loin dans son parcours.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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